• Accueil
  • Société
  • Politique
  • Economie
  • Culture – Musique
  • Sport
  • Covid-19
vendredi, janvier 27, 2023
No Result
View All Result
No Result
View All Result
afriquemen
No Result
View All Result
Home Economie

Tensions entre civils et militaires à la tête du pouvoir soudanais

Tensions entre civils et militaires à la tête du pouvoir soudanais
0
SHARES
Share on FacebookShare on Twitter

[ad_1]

Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du Monde Afrique.

Le général Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane s’adresse aux délégués après avoir signé une déclaration de principes entre le gouvernement de transition soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan du Nord, à Juba, au Soudan du Sud, le 28 mars 2021.
Le général Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane s’adresse aux délégués après avoir signé une déclaration de principes entre le gouvernement de transition soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan du Nord, à Juba, au Soudan du Sud, le 28 mars 2021. JOK SOLOMUN / REUTERS

L’homme est sur toutes les ondes. Quotidiennement ou presque, il enchaîne les discours politiques et les apparitions. Pas de costume cravate ou de plateau télé, le général Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane préfère s’adresser à ses troupes en treillis, crâne rasé impeccable, et moustache poivre et sel bien taillée. Lundi 11 octobre, le chef du Conseil de souveraineté, l’organe chargé de superviser la période de transition au Soudan, a de nouveau harangué une foule d’officiers et de soldats réunis à Bahri, dans le nord de Khartoum. Il a exigé la dissolution du gouvernement. Une déclaration qui va à l’encontre de l’accord conclu avec les partis civils issus de la révolution de 2019, qui donne au premier ministre seul la tâche de former le gouvernement.

La crise politique couvait depuis des mois. Elle a été précipitée par la tentative de coup d’Etat déjouée le 21 septembre et fomentée, selon les autorités, par les soutiens du président déchu, Omar Al-Bachir. « Que le coup d’Etat soit avéré ou non, il s’est révélé politiquement utile pour les composantes militaires et civiles au pouvoir depuis 2019. Les uns ont pu se présenter comme les hommes providentiels. Les autres ont pu retrouver le soutien de la rue après des mois d’impopularité », analyse Magdi El-Gizouli, chercheur au Rift Valley Institute.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au Soudan, le coup d’Etat des partisans de l’ex-président Omar Al-Bachir échoue

Presque immédiatement après l’annonce par la télévision d’Etat du putsch manqué, le général Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane est apparu triomphant dans les casernes de la division blindée d’où est partie la mutinerie. Il s’est posé en « gardien » de la révolution soudanaise, assurant que l’armée était la seule à même de mener le pays jusqu’aux élections prévues début 2024. A ses côtés, le vice-président, Mohammed Hamdan Daglo, alias « Hemetti », commandant des Forces de soutien rapide – une puissante milice paramilitaire –, est allé encore plus loin, accusant « les politiciens » d’être « la principale cause du coup d’Etat pour avoir négligé les citoyens de base ». Les deux hommes ont annoncé qu’ils ne siégeraient plus aux côtés des civils dans les instances de transition.

« Rhétorique agressive »

Ces derniers n’ont pas tardé à contre-attaquer. Pour la première fois, le premier ministre, Abdallah Hamdok, s’est permis de critiquer publiquement la présence d’officiers islamistes dans les rangs d’une armée soudanaise que le général Al-Bourhane refuse de purger pour maintenir l’unité et la cohésion de l’institution. Le chef du gouvernement a réitéré ses appels à une refonte intégrale des forces de sécurité ainsi qu’à la reprise en main des entreprises gérées par les militaires sous la supervision de son cabinet. Outre son rôle politique prépondérant, l’armée conserve, en effet, la mainmise sur de nombreux pans de l’économie soudanaise (agriculture, télécommunication, ressources minières). Le secteur de la défense représente à lui seul 12 % du budget de l’Etat.

Il vous reste 53.46% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Source link

Previous Post

Billy Kambale : "Vital Kamerhe m'a demandé de clarifier mes propos : L'UNC soutient l'état de siège"

Next Post

Mauritanie : mise en garde officielle contre l’obtention illégale de terrains

Next Post
Mauritanie : mise en garde officielle contre l’obtention illégale de terrains

Mauritanie : mise en garde officielle contre l’obtention illégale de terrains

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

L’exploitation de l’or en Afrique

L’exploitation de l’or en Afrique

14 janvier 2023
Les matières premières en Afrique

Les matières premières en Afrique

14 janvier 2023
l’acteur Omar SY (Biographie)

l’acteur Omar SY (Biographie)

9 janvier 2023
le développement des nouvelles technologies en Afrique

le développement des nouvelles technologies en Afrique

7 janvier 2023
Les entreprises européennes et l’émigration européenne en Afrique

Les entreprises européennes et l’émigration européenne en Afrique

7 janvier 2023
la culture peulh

la culture peulh

7 janvier 2023
afriquemen

© 2021 AfriqueMen - actualité africaine .

Naviguer sur le site

  • Confidentialité
  • CONTACT
  • DMCA

Suivez-nous

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Afrique du Nord
  • Afrique de l’Ouest
  • Afrique Centrale
  • Afrique de l’Est
  • Economie
  • Société
  • Politique
  • Culture – Musique
  • Santé
  • Sport

© 2021 AfriqueMen - actualité africaine .