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Niamey a abrité ce vendredi 8 octobre 2021, à l’initiative de JhPiego et ses partenaires, un atelier de partage des résultats du projet » Accélérer l’accès du DMPA/SC dans les pays du Partenariat de Ouagadougou » en première phase finale. Il est question pour les acteurs et parties prenantes des ONG et associations engagées dans la thématique de la Planification Familiale (PF), de présenter les réussites du projet DMPA/SC trois ans après mais aussi de partager les difficultés et les défis puis discuter sur les recommandations et perspectives.
Le DMPA/SC qui est aussi appelé Sayana Press, est une technologie innovante, discrète et facilement utilisable et qui permet à la femme ou à la jeune fille, d’opérer des choix éclairés en ce qui concerne la santé de la reproduction et planification familiale. Outre le fait que le DMPA/SC protège contre les grossesses non désirées en facilitant l’espacement des naissances, celui-ci élargit la gamme des méthodes contraceptives disponibles au Niger, renforçant somme toute, l’autonomisation des femmes avec l’auto-injection. De façon plus technique, le DMPA/SC est constitué de 104 mg de médroxyprogestérone acétate (MPA) en 0,65 ml en suspension injectable, d’un récipient à dose unique, tout-en-un pré-rempli à usage unique et non-réutilisable avec système d’injection Uniject. L’autre avantage du DMPA/SC est la possibilité d’auto-injection et suspension homogène blanche.
Après avoir exprimé sa gratitude aux autorités nigériennes pour leur engagement en faveur de la promotion de la planification familiale, Monsieur Compaoré Célestin, Directeur régional du projet » Accélérer l’Accès DMPA/SC des huit pays du Partenariat de Ouagadougou, a également remercié pour leur implication active, les participants du présent atelier. Cette session clôture ainsi la première phase du projet régional d’accélération de l’accès des femmes au DMPA/SC au niveau du Partenariat de Ouagadougou, lancé au Niger depuis juin 2019 par l’ONG JhPiego ( The Johns Hophins University). ‹‹ Des huit pays, le Niger figure parmi les pays qui ont les meilleurs résultats ››, a-t-il déclaré, indiquant par la même occasion que ‹‹ nous sommes en train de travailler pour espérer une seconde phase du projet ››, dans le pays. Mêmes appréciations partagées par le coordonnateur national du projet » Accélérer l’Accès DMPA/SC du Partenariat de Ouagadougou au Niger dans sa présentation des réussites engrangées dans l’implémentation dudit projet durant les trois années d’exécution. Il a également souligné quelques difficultés rencontrées puis les défis à relever à l’avenir. Selon lui, dans l’accès des femmes au DMPA/ SC, le Niger est actuellement dans le passage à l’échelle progressive, tout en faisant savoir que le produit est beaucoup plus apprécié au niveau communautaire. D’où la nécessité d’accélérer davantage l’accès des femmes et des jeunes filles au DMPA/ SC afin de prévenir les grossesses non désirées.
Le représentant du Directeur Général de la population et Santé de la Reproduction du ministère de la santé, Dr Amadou Housseini, a pour sa part, réitéré toute la gratitude du ministère de la santé à l’endroit du projet » Accélérer l’Accès DMPA /SC », pour toutes les prouesses enregistrées pendant les trois années d’exécution dudit projet au Niger. Il a aussi exprimé la disponibilité des autorités pour l’accompagnement du pays dans l’atteinte de ses objectifs en matière de la planification familiale.
Auparavant, des recommandations ont été proposées dans l’optique de l’amélioration de l’implémentation de la seconde phase du projet DMPA/SC des huit pays du Partenariat de Ouagadougou .
Pour rappel, le Partenariat de Ouagadougou (PO) a été lancé en février 2011, lors de la conférence sur la population, le développement et la planification familiale, tenue à Ouagadougou au Burkina Faso. L’objectif étant d’accélérer l’utilisation de la contraception moderne dans les pays membres que sont Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo.
Koami Agbetiafa
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