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Après avoir dévoilé ses ambitions pour la ville de Dakar, le ministre chef de cabinet de Macky Sall, Mame Mbaye Niang, sort un programme axé sur 27 points, avec des chiffres à l’appui. Lii quotidien, qui a consulté le document a braqué ses projecteurs sur l’aspect relatif à la gestion des marchés et des incendies. Un point que le responsable de l’Alliance pour la république (Apr) dit placer au cœur de son programme qui s’inspire du plan Sénégal émergent.
« Nous allons faire des marchés de vrais leviers économiques, en mettant en place un programme de lutte contre les incendies ».
C’est la volonté affichée du ministre chef de cabinet de Macky Sall,
Mame Mbaye Niang, qui a dévoilé son programme pour la ville de Dakar qu’il veut diriger en janvier 2022.
Articulé autour de 27 points, avec des chiffres à l’appui, le programme qui s’inspire du Plan Sénégal Émergent, embrasse beaucoup de domaines. De l’éducation aux loisirs en passant par la santé, Mame Mbaye Niang ratisse large. ,Annoncée « au cœur du programme »,la modernisation des marchés de la capitale figure ainsi parmi les éléments saillants et fait l’objet de moult propositions de la part du responsable de l’Alliance pour la république (Apr).Et la lutte contre les incendies qui ne cessent de ravager les commerces figure au premier rang des « idées » du collaborateur du président Sall.
« Ce projet de lutte contre les incendies dans les marches vise à générer 20 000 emplois dans sa globalité et permet aux jeunes d’avoir des opportunités de travail »,indique le programme. Le marché, c’est plus qu’un lieu de commerce, note-t-on dans le document.
Au-delà de ses vertus commerciales, le marché assure aussi une fonction sociale: lieu de rencontres et d’échange entre les citadins, mais aussi et surtout une fonction urbaine et politique: pôle de centralité, souvent à proximité d’autres équipements collectifs, type gare routière etc,énumère t-on
dans le programme.Mais qu’est-ce que la réalité permet de constater dans les marchés de Dakar ? Le Programme du candidat donne la réponse : « le revers de la médaille, dit-il, c’est que les halles de marchés, prévues initialement pour accueillir la
vente de produits vivriers frais ou d’artisanat local, ont souvent vu leur structure modifiée pour accueillir des boutiques et des vendeurs sur étal ou au sol ».« De telles évolutions,poursuit-il quand elles ne sont pas anticipées, provoquent un encombrement des allées et une saturation de l’espace de vente intérieur des difficultés d’accès pour le transport des marchandises. Des problèmes
d’hygiène et de sécurité apparaissent en partie liés à l’encombrement qui empêche le nettoyage efficace des marchés et la possibilité d’une intervention rapide des services de sécurité (pompiers comme policiers) ».Un tableau assez noir pour faire réagir le prétendant à la mairie de Dakar, dans son programme : «nous allons aussi réfléchir sur un nouveau type de gestion où les privés pourraient avoir un rôle plus important côtés des collectivités locales en amont, comme en aval ». Le document se veut plus précis.
La ville de Dakar chapeaute 19 communes (de plein exercice).
Et de braquer ses projecteurs sur tous les marchés.« Dans chaque commune où nous allons, nous demanderons aux électriciens qui y sont de se constituer en Gie
et c’est eux qui vont faire les travaux de réinstallations des marchés desdites communes sous notre supervision ».
Une démarche dont l’objectif est de moderniser les marchés de minimiser les vols d’électricité et d’augmenter le nombre d’abonnés de la Senelec en formant ces jeunes ces jeunes dans la réinstallation des branchements dans les marchés et en même temps dans le domaine du solaire photovoltaïque comme installateur solaire».
Une formation qui, selon les initiateurs du programme « leur permettra d’élargir leur champ de compétences avec une opportunité d’emplois de plus de 50 jeunes qui seront formés dans chaque commune »…
Lii Quotidien
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