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En litige depuis plusieurs années avec ce fournisseur de chaînes de télévision cryptées au Gabon, le Groupe Cana+ International dont une délégation est actuellement en séjour à Libreville est allé demander conseil à la Haute autorité de la communication (HAC) pour tenter de faire plier Satcon qui ne semble plus craindre de nouvelles sanctions.

Le chef de la délégation de Canal+ International, le 12 octobre 2021, à Libreville. © Capture d’écran/Gabon 1ère
Venue directement du siège parisien du groupe, une délégation de Canal+ International conduite par Jean Christoph Ramos s’est rendue à la HAC mardi 12 octobre. «Nous sommes venus ici à Libreville pour rencontrer la HAC et lui soumettre à nouveau la problématique du piratage qu’on subit par un opérateur de la place qui est assez connue, Satcon, et de voir comment la HAC pouvait nous conseiller et nous aider dans la démarche de lutte contre ses actes de piratage», a expliqué le directeur corporate et institutionnel.
Le fournisseur de chaînes de télévision cryptées a maille à partir avec son concurrent au Gabon depuis plusieurs années. Récemment encore, Satcon avait écopé d’une amende de 20 millions de francs CFA pour «violation de la loi gabonaise sur le droit d’auteur et les droits voisins». Malgré de nombreuses mises en garde, l’opérateur a en effet continué de diffuser illégalement les compétitions européennes de football dont Canal+ a l’exclusivité des droits de diffusion dans le pays.
Seulement, si l’autorité de régulation de l’audiovisuel a assuré à ses interlocuteurs qu’il avait pris à bras le corps ce problème en infligeant plusieurs fois des sanctions à Satcon, elle ne leur a pas caché que l’opérateur bénéficie du laxisme des structures chargées de faire appliquer ces sanctions. «Les décisions que la Haute autorité prend doivent être mises en application par l’Aninf en ce qui concerne les médias classiques, et par l’Arcep pour ce qui concerne les médias portés par le numérique. Or, il se trouve que lorsque ces décisions sont prises par la HAC, ces partenaires traînent malheureusement le pas», regrette Jean-François Mouwaka Ngonga, conseiller-membre et porte-parole de la HAC, qui a par ailleurs rappelé au groupe Canal+ qu’il devra dorénavant s’adresser directement au régulateur à qui est dévolue la responsabilité de traiter des questions de piratage TV.
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