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Après la défaite des islamistes, le Maroc se dote d’un nouveau gouvernement

Après la défaite des islamistes, le Maroc se dote d’un nouveau gouvernement
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Le premier ministre marocain Aziz Akhanouch, à Rabat, le 22 septembre 2021.
Le premier ministre marocain Aziz Akhanouch, à Rabat, le 22 septembre 2021. AP

Le roi du Maroc Mohammed VI a nommé, jeudi 7 octobre, un nouveau gouvernement, dirigé par Aziz Akhannouch, considéré comme un proche du Palais, qui aura pour priorité de redresser le royaume confronté à la crise sanitaire liée au Covid-19 et à de profondes inégalités sociales.

Dans cette équipe constituée largement de technocrates, les titulaires des ministères régaliens sont reconduits. Ainsi, le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, est maintenu dans ses fonctions dans un contexte de tensions régionales, notamment avec l’Algérie. Abdelouafi Laftit conserve le portefeuille de l’intérieur. Avec 24 ministres, ce nouveau cabinet compte, par ailleurs, sept femmes contre quatre dans le gouvernement sortant.

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Arrivés en tête aux élections législatives du 8 septembre, les trois partis de la majorité gouvernementale – le Rassemblement national des indépendants (RNI) de M. Akhannouch, le Parti Authenticité et modernité (PAM), tous deux de tendance libérale, et le Parti de l’Istiqlal (PI, centre-droit) – se partagent les portefeuilles.

Le RNI aux portefeuilles stratégiques

Grand vainqueur du scrutin, le RNI conserve les postes stratégiques de l’agriculture – où succède à M. Akhannouch, son numéro deux au ministère, Mohamed Sadiki – et de l’économie, avec Nadia Fettah, ancienne ministre du tourisme. Il obtient également le ministère de la santé, avec Nabila Rmili, également nouvelle maire de Casablanca, capitale économique. Le parti d’Aziz Akhannouch, décrit comme un homme de confiance de la Maison royale, avait fait une razzia sur la Chambre des représentants lors des législatives, raflant 102 des 395 sièges et délogeant les islamistes au pouvoir depuis une décennie.

Le PAM, fondé par un conseiller royal, Fouad Ali El Himma, hérite de la justice et de l’aménagement du territoire. Quant à l’Istiqlal (« Indépendance »), le plus ancien parti du Maroc, fondé dans les années 1940, il a hérité des postes de l’équipement et de l’industrie. L’éducation nationale, cible de critiques et en quête de réforme en profondeur, revient à l’actuel ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa.

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Cet ancien ministre de l’intérieur est également président de la commission, mandatée par le monarque, qui a élaboré le nouveau modèle de développement (NMD), un pacte politique établissant les priorités socio-économiques du royaume. Cette feuille de route a pour objectif de répondre au ralentissement de la croissance et de réduire les profondes inégalités qui frappent le Maroc. Elle ambitionne de doubler le produit intérieur brut (PIB) par habitant à l’horizon 2035.

Le nouveau gouvernement face à des défis

Le gouvernement Akhannouch devra faire face aux lourdes répercussions de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 : l’économie s’est contractée de 7 % en 2020, le taux de chômage a bondi à 11,9 % la même année et les disparités sociales se sont creusées, d’après les rapports officiels. L’exécutif aura aussi pour mission de mener à bien l’ambitieux projet de généralisation de la couverture médicale pour 22 millions de Marocains (sur près de 36 millions) d’ici 2025 comme annoncé par le souverain en 2020. Beaucoup de Marocains n’ont pas les moyens d’accéder aux soins dans le privé, aux coûts élevés, alors que les prestations du public laissent à désirer.

Chef du RNI depuis 2016, M. Akhannouch présentera son programme dans les prochains jours devant la Chambre des représentants afin d’obtenir sa confiance, une formalité, comme le veut la Constitution. Discret, Aziz Akhannouch possède l’une des plus grosses fortunes du Maroc, estimée à deux milliards de dollars selon le magazine spécialisé Forbes.

Lire aussi : Comment l’entrepreneur Aziz Akhannouch a réussi son OPA sur le gouvernement

Par le passé, il a fait l’objet de vives critiques de collusion entre affaires et politique. Ce businessman dirige une tentaculaire holding, Akwa Group, qui opère principalement dans les hydrocarbures et l’immobilier. Au lendemain de sa nomination à la tête du gouvernement, il a annoncé son retrait de « toute gestion » de la holding familiale.

En 2011, dans le contexte du « printemps arabe », le Maroc avait adopté une nouvelle Constitution accordant de larges prérogatives au Parlement et au gouvernement, plus proches des standards de la monarchie parlementaire, tout en consacrant un rôle central pour le roi, dont émanent les décisions et les orientations majeures dans des secteurs-clés.

Le Monde avec AFP

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